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Glossaire du réchauffement climatique
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Responsabilité sociétale et environnementale (RSE) : définition

Responsabilité sociétale et environnementale (RSE) : définition

Olivier CLUR, Fondateur de Backcarbone

Mes articles sont conçus pour vous transmettre mes découvertes et vous éclairer dans votre stratégie carbone.

Responsabilité sociétale et environnementale (RSE) : définition

Avec la mondialisation exponentielle des activités humaines et notre responsabilité engagée sur le changement climatique, il devient primordial d’améliorer les pratiques commerciales et environnementales. Obligatoire pour les grandes entreprises et fortement recommandée pour les TPE et PME, la responsabilité sociétale et environnementale permet de déterminer leur impact immédiat et à long terme sur la société et sur l’environnement.

Quel est le but de la responsabilité sociale et environnementale définition ?

Définie en 2011 par la Commission Européenne, la responsabilité sociale des entreprises englobe leurs contributions volontaires aux enjeux du développement durable en intégrant dans leurs activités de gestion, leur stratégie de développement économique et leurs interactions avec les parties prenantes (fournisseurs, clients et usagers) des préoccupations sociales, environnementales et économiques. En clair, les entreprises optent pour une démarche de responsabilité envers la société et l’environnement en déterminant différents axes d’actions pour réduire leur impact écologique et sociétal tout en améliorant leurs performances économiques. Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, peuvent adopter une démarche de RSE et contribuer à l’amélioration de notre cadre de vie et à la réduction de notre impact environnemental, en respectant la législation en vigueur et les conventions collectives.

Le cadre réglementaire de la mise en place d’une démarche RSE

L’origine de la démarche RSE prend sa source dans les années 1950, lorsque naît l’idée de prendre en compte les enjeux sociétaux et environnementaux dans les politiques de développement des entreprises à l’échelle mondiale.

En effet, les consommateurs, de plus en plus critiques envers la course au profit des entreprises, ont exigé que ces dernières s’inscrivent dans une démarche de développement durable et de respect envers ses parties prenantes. Depuis, différentes ONG et de nombreux gouvernements à travers le monde se sont emparés de la question et ont décidé de cadrer davantage les pratiques des entreprises.

En France, la Loi Pacte du 22 mai 2019, modifie le Code civil (Livre III, Titre IX, Chapitre 1er, Article 1833) en complétant : “La société est gérée dans son intérêt social en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité.”

La norme ISO 26000, un outil pour cadrer internationalement la RSE

Publiée le 1er novembre 2010 et reconfirmée en novembre 2017 par l’Organisation Internationale de Normalisation (en anglais, ISO pour International Organization for Standardisation), la norme internationale ISO 26000 est un cadre à destination des entreprises et organisations qui s’impliquent dans le développement durable et adoptent un comportement éthique, pour orienter les actions mises en oeuvre autour de 7 grandes questions centrales :

  • “la gouvernance de l’organisation
  • les Droits de l’Homme
  • les relations et conditions de travail
  • l’environnement
  • la loyauté des pratiques
  • les questions relatives aux consommateurs
  • les communautés et le développement local”.

Non certifiante, l’application de la norme ISO 26000 peut cependant donner lieu à une labellisation. C'est ainsi que sont nés de nombreux labels RSE.

Quels sont les 3 piliers de la RSE ?

La RSE repose sur trois grands axes pour mesurer l’impact des entreprises et trouver des solutions correctives pour réduire leur impact et adopter une démarche positive.

L’apport écologique de la RSE

Diverses actions peuvent être mises en place pour la protection de l’environnement :

  • réduire la consommation énergétique, notamment sur les énergies fossiles, et les émissions de gaz à effet de serre : limitation des transports ou favorisation de transports moins polluants et du circuit court, consommation maîtrisée d’électricité et de chauffage, travaux d’isolation thermique…
  • développer l’usage d’énergies renouvelables : installation d’un système de chauffage durable, de panneaux solaires...
  • réduire la consommation d’eau
  • mettre en place un système de tri et de recyclage des déchets
  • développer l’éco-conception de produits...

Pour la mise en place d’un programme de management environnemental, les entreprises peuvent s’appuyer sur la norme ISO 14001.

RSE : sociale ou sociétale ?

Le but de la démarche de responsabilité sociale des entreprises est aussi de mener des actions pour améliorer le bien-être des salariés, des usagers et consommateurs, et d’avoir un impact positif sur l’humanité globale.

A grande échelle :

  • contribuer à une éthique générale en luttant contre la corruption, le travail des enfants…
  • participer à différents programmes humanitaires ou d’inclusion sociale à l’échelle locale
  • développer un programme de mécénat pour aider différentes associations à but social et humanitaire.

A l’échelle de l’entreprise :

  • élaborer un programme de prévention, santé et sécurité au travail pour le bien-être des équipes de travail : travaux sur les TMS et l’ergonomie
  • favoriser le télétravail
  • améliorer le pouvoir d’achat des salariés : valorisation des compétences, offre de formation pour le développement des compétences, augmentation de la rémunération (primes, avantages, intéressement, épargne salariale…), consolidation de l’emploi…
  • promouvoir l’égalité hommes-femmes et la diversité sociale, culturelle et ethnique...

L’apport économique de la responsabilité sociale et environnementale définition

Alors que la RSE peut être perçue comme un frein à sa compétitivité, une entreprise qui s’engage dans une démarche de RSE et de gestion des enjeux environnementaux et sociaux tire bénéfice de son exemplarité, cela devenant un facteur de croissance économique fort :

  • en promouvant une politique d’achat éco responsable
  • en respectant la déontologie du secteur d’activité et l’éthique des affaires
  • en améliorant le climat social de l’entreprise, l’engagement et l’efficacité des salariés
  • en mettant en place une relation de confiance saine avec les fournisseurs et sous-traitants.

Tout cela contribue à améliorer la fiabilité de l’entreprise, une mise en valeur conséquente pour les clients, usagers et consommateurs qui préfèrent se tourner vers les entreprises transparentes.

Les bénéfices pour les entreprises qui souhaitent adopter une démarche RSE et communiquer sur leurs actions

Les profits pour les entreprises qui s’engagent sont nombreux et contrebalancent rapidement le temps consacré à la mise en place de la démarche : la valorisation de l’image de marque, la fidélisation des partenaires, une attractivité renforcée, la réalisation de bénéfices et d’économies... Mais il est important de bien veiller à ne pas tomber dans du Greenwashing et d'entretenir une certaine cohérence dans vos actions et de faire monter en compétence vos collaborateurs notamment au travers de formations et ateliers RSE. En complément, communiquer sur les actions effectuées durant la semaine européenne développement durable réalisées accentue encore la mise en valeur de la société qui s’engage.

Définissons ensemble, votre stratégie bas carbone.

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